• Bonjour à tous les anciens survivants de Franchot.

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    Le superbe récit du prof archiviste de l’institution Moreau, Monsieur Lorcet ci-joint,
    m’a permis de comprendre l’attitude de Monsieur Bouteilly, j’ai comme le désagréable sentiment,
    que les 3 frères faisaient une course à la disciple de fer, aux sévices corporels, et aux vexations en tous genres, pour savoir,  lequel serait le plus rigide, le plus intransigeant ou le plus sadique.
    Je sais maintenant  pourquoi il y avait dans cette institution un tel ramassis de fachots, pédophiles, caractériels et autres ivrognes, il reproduisait dans son établissement, son micro cosse familial.
     
    Vous trouverez ci-après mes souvenirs, que j’avais envoyés sur l’ancien Blog de Joan en février 2009,
    ils sont la dure réalité de l’éducation dispensée à Franchot.
     
     Il ne s’agis pas rétrospectivement de régler des comptes, mais de faire connaître mes expériences, réflexions et souvenirs, qui 50 ans après, me sont revenus en mémoire.
    Tout d’abord pour me situer, j’ai eu la chance  toute relative d’être externe dans cette établissement, et d’avoir eu des grands parents très patients pour m’élever, j’habitais à l’époque à Thiais et je restais à l’étude du soir, j’ai usé les fonds de mes pantalons de 1955 à 1961 dans cette institution.

    v    Je n’ai que très peu de souvenirs de l’année 1955 et de Mademoiselle Chevalier, si ce n’est, la lecture de la morale écrite au tableau noir, et la récitation des tables de multiplication après chaque récréation, debout devant notre place.

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    v    L’année 1956, dans la classe de Madame Châtaignier, je me souviens d’une personne qui criait beaucoup et qui me tirait à l’occasion les cheveux ou les oreilles suivant son humeur, afin de me faire sortir de la léthargie et la rêverie dans lesquelles j’aimais à me répandre, mais dans l’ensemble, elle était juste et connaissait bien son métier.

    v    L’année 1957, dans la classe de Monsieur Pronost à été pour moi la meilleur année passée à Franchot Monsieur Pronost était un excellent pédagogue, qui était patient et savait nous faire partager ses connaissances, encore merci à cet homme intègre et généreux.

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    v    Les années 1958 et 1959,  devenu cancre, impertinent, et je-m’en-foutisme, comme ils disaient à l’époque, j’ai eu le privilège de passer ces 2 ans dans la classe de Monsieur Muraille, ou je suis devenu imperméable et rebelle à tout enseignement, ce professeur caractériel, en blouse grise et béret sur le coté, souvenir de la dernière guerre qu’il avait du perdre, adepte du lancement de clefs, champion du froissement d’oreilles, tirage de cheveux et autres coups de règle, il  n’était  visiblement à sa place pour enseigner.

    v    L’année 60, avec Monsieur Mercier, j’étais toujours dans le même état d’esprit, mes parents pour faire remonter ma moyenne, me faisaient donné des cours particuliers, ils se déroulaient sa classe le midi après le déjeuner, nous étions 2 ou 3 élevés lors de ses séances de rattrapage, il valait mieux ne pas se retrouver seul avec lui, car ce pédophile notoire avait tendance à dispenser son enseignement avec des mains baladeuses, et certains en ont fait la douloureuse expérience. Tous  les mercredis
    il apportait sa radio pour nous éveiller à la musique classique, je me souviens parfaitement avoir écouté mon premier morceau de musique classique, c’était la Moldau de Smetana.
    Toujours est-il que cette année-là je passais en candit libre  avec succès mon certificat d’étude, et je figurais dans la liste officielle des lauréats de Franchot qui affichait un taux de réussite de 100%.#

    v    L’année 61 classe de Monsieur Hardi qui me laisse un souvenir d’un homme indolent épris de boisson et souvent  entre deux vins, mais dans l’ensemble plutôt sympathique, il ramenait son vin dans une gourde transparente et je me rappel que devant les insinuations de plus en plus précises, qui circulaient dans l’établissement, sur son alcoolisme, il nous avait confectionné une dictée sur mesure contre les méfaits de l’alcool.
         Kikiharley

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  • articlesBonjour à tous les anciens survivants de Franchot.

    Suite 3.

     

    Afin de nourrir ce blog, que je consulte fréquemment, et qui me donne l’occasion de plonger dans ma mémoire, et je vous donne pelé mêle et en vrac d’autres souvenirs à méditer.

     

    1955, classe de Madame Chevalier

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    Trois copains, transfuges comme moi de L’école Saint Louis de Blaise Pascal,

    Un Canadien, Marc Faneuf, ses parents avaient été mutés en France, ils habitaient à Choisy le Roi, rue du Colonel Fabien, et ils sont retournés en 1956 dans la Belle Province.

    Patrick Martinez, il habitait à l’angle du sentier savats et de l’avenue du Maréchal Foch. Renaud dont j’ai oublié le prénom, lui habitait rue Emile Zola, ses parents tenaient une épicerie de vente en gros ou à chaque fois que je m’y rendais, des senteurs de pays lointains m’envahissaient, vanille, poivre et d’autres épices inconnus.

    Ces deux derniers sont du restés avec moi à Franchot pendant 3 ou 4 ans.

     

    1958 – 1956, classe de Monsieur Muraille.

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    Jean-Luc Watteau, rentré en cours d’année, nous étions voisin de bureau, les W il n’y en avait pas tant, il portait un plâtre au bras, le hasard de la vie à fait que sa compagne était l’institutrice de mon fils, et nous ou sommes retrouvé 20 ans plus tard, il habitait dans un des immeubles construits sur l’emplacement de l’institution Franchot.

    J’ai aussi le souvenir de 2 frères africains, Abba Christian et Abba ??? mais ils ne sont pas restés longtemps dans l’institution.

    Enfin Daout qui habitait Orly ou Choisy.

     

    1957, classe de Monsieur Mercier

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    Cohen et Proust dont j’ai oublié leurs prénoms.

    Benoît dont j’ai également oublié son prénom et que j’ai, lui aussi rencontré fortuitement en 1969, ses parents étaient transporteurs, il habitait Choisy le Roi à côté de la station des eaux la ville de Paris.

     

    Voici ces quelques noms que je soumets à votre sagacité, ils permettront de compléter le Blog des anciens de Franchot et peut être que certains se reconnaîtront.

     

    Je pense aussi avoir côtoyé Gilles Mechecour dans plusieurs classes.

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    A bientôt pour d’autres souvenirs.

     

    Kikiharley.


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    Bonjour à tous les anciens survivants de Franchot.

    Suite 2.

    Un peu de nostalgie en vrac.

     

    Je me souviens

    De la craie dans les encriers, des plumes sergent major, des cahiers d’écolier avec la marge en rouge.

    Des pics culs confectionnés avec des punaises, des fléchettes fabriquées avec les plumes et du papier

    Des blouses grises, des culottes courtes, des mises en rangs après les recréations, des coups de sifflets dans la cour ou nous devions nous figer sur place.

    Des classes surchargées 35 à 40 élèves.

    Des taches d’encre que nous faisions sur la blouse de Monsieur Muraille quand il avait le dos tourné.

    Des glissades sur la glace et de la cours de récrée l’hiver avec la neige.

    Des hannetons tombés des marronniers de la cour auxquels nous attachions des fils de laine.

    Du nettoyage des tables avec des lames de rasoir et du papier de verre, à la fin de l’année scolaire.

    Des sorties du jeudi prés midi des internes, dans le petit bois de Thiais, situé juste à coté de chez moi, ou je retrouvai mes copains de classe.

    De la liste des collés, égrainée lors de la récréation du mercredi après-midi.

    Des colles du jeudi après midi, de la liste impressionnante de dizaine et de dizaine d’exercices d’orthographe et de problèmes.

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    Des heures de colle devant le bureau de Monsieur le dire   cteur où je devais apprendre par chœur et lui réciter des pages entières, j’ai un souvenir tout particulier du page d’histoire sur Philippe VI de Valois qui m’a value plusieurs jours de piquet.

    Des toilettes de la cour, sales et puantes, sorties d’un autre monde.

    Des bulletins de satisfaction, blanc pour nul, violet pour passable, vert pour bien, rose pour très bien.

    Du passage au nouveau franc en 1960.

    Des bagarres dans la cour, de mes séjours à l’infirmerie pour fermer des plaies au crâne.

    Des goûters que me préparait ma grand-mère, composés de 2 tranches de pain avec du beurre et des morceaux de sucre.

    De la petite maison à coté de la cour de récréation qui nous servait pour ranger nos vélos.

    Des cours de catéchisme, ou avant l’étude on interrompait notre récréation pour nous enseigner les vertus chrétiennes. Pour ma part j’ai réussi à sécher la plus part de ses cours, j’ai assisté à cet enseignement catholique juste le dernier mois avant ma communion, malgré mon 1 sur 20, ce dimanche du mois de Mai, je faisais parti de la procession sur la place de l’église de Choisy ( voir la photo).

    Des films en noirs et blancs laurel et Hardy et autres comiques de l’époque, assis sur des bancs alignés,

    de la chaleur étouffante du préau, des murs dégoulinant d’eau due à la condensation.

    Des visites organisées au salon de l’enfance au grand Palais.

    Des sorties de fin d’année en car.

     

    Des sorties à la piscine de Choisy-le Roi, en rang sur le pont provisoire qui enjambait la Seine.

    Des jeux de billes et d’osselets, de foot et de basket.

    Les goûtés d’un quignon de pain et des carrés de chocolat noir, distribués aux internes.

    Du remplacement de la grille en fer qui séparait les 2 cours par une nouvelle en béton.

    De la DS noire de Monsieur Bouteilly, de la voiture de sport verte ou jaune de son fils, une Matra je crois ?

     

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    62 coups ont sonnés à l’horloge, 3 enfants et 4 petits enfants plus tard, je pense à ces années passées à Franchot, j’ai la nostalgie de l’enfance heureuse et insouciante, et que toutes les vexations et les punitions

    n’ont fait que de renforcer en moi un sentiment confus, mêlé de rébellion et fatalisme, sentiment qui m’accompagne encore actuellement aujourd’hui, et je me dis que dans l’ensemble la disciple régnait et que l’enseignement des matières dispensées, était certes beaucoup trop sévère et violent, mais rigoureux, et que cela devait refléter les mœurs d’une époque ou les Instutions privées palliaient un manque de présence de certains parents en leur donnant bonne conscience.

    Que la vie passe avec ses joies et ses peines, mais que Franchot était une sacre épreuve et que j’ai eu beaucoup de chance de m’en sortir indemne.

    Encore bravo pour ce blog des anciens de Franchot. »

     

    Kikiharley.


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  •                             articles                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

     

    Kikiharley avait conservé les articles qu'il m' avait envoyer voici :

     

     

     

     

     

    Bonjour à tous les anciens survivants de Franchot.

     

    Suite 1.

     

    J’hésite encore sur l’échelle d’évaluation des claques généreusement dispensées a mon égard par l’ensemble des professeurs et de la direction, des dizaines voir des centaines, celles qui m’ont laissées rétrospectivement les moins bons souvenirs sont celles qui étaient distribuées à la volée par Monsieur Bouteilly, leurs violences et leurs perversités, juste sur l’oreille, ce qui vous rendait sourd pendant plusieurs minutes, faisaient de gros ravages, il n’était pas bon se retrouver mis à la porte d’un cours quand ce brave homme passait, il m’inspirait crainte et effroi, mais je ne voulais surtout pas lui monter son ascendant sur moi, il aurait été trop contant, et je subissais droit comme un I, bien dans mes baskets et sans brocher sa loi de dictateur (pas directeur).

     

    Par contre je n’ai pas un mauvais souvenir de Monsieur Keller, qui était autant que je pouvais en juger un homme intègre et juste, il me semble me souvenir qu’il avait 2 filles et qu’il était originaire d’Alsace.

     

    Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu la grande chance d’avoir été externe, et à coté de la lecture des différents récits des internes, les mauvais souvenirs que j’ai en gardé me semblent de charmantes anecdotes.

     

    Pour être poli, mon sentiment profond, est, que cette violence et débauche ne favorisaient en rien le climat calme et serein qui aurait permis un enseignement scolaire normal, et qu’une grande partie des professeurs présents n’étaient pas leur place pour dispenser les bases de l’éducation et du savoir à ces jeunes adolescents que nous étions.

     

     

    Kikiharley.

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  • J'ai retrouver ceci de Ch Werdmüller du 13.10.10

    Attention arnaque aux franchots

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    Pauvre orthographe.

     

     
    >

    Photo réalisée sans truquage. Elle date d'hier à Massy......

      

    On ne demande plus le certificat d'étude à la SNCF!!

     

    Comme aurait pu dire  mon prof de français de l'époque Franchot:

      

    Le préposé confond l'arrêt du train avec la raie de son c....

      

    Kikiharley

     

    j'en connais un qui est trés bon pour les fautes...moi si si !

    Attention arnaque aux franchots


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