• Vive la réaction...

    Vive la réaction...

     

     

     

     

    Voici ce que m'écrit R. Borelli l' un des anciens ayant acquis le livre de A, Richier....

     

    Vive la réaction...

    Salut camarade(étant donné que je ne connais pas le destinataire),

     

    Je viens de m'attarder sur ton article du blog intitulé: Le Richier nouveau est arrivé. Cet ouvrage est censé nous éclairer sur un système éducatif prodigué dans les années 50 à 70, et j'y découvre en préface le titre accrocheur: Les franchots, le pensionnat de toutes les turpitudes. Bien entendu, c'est un roman(je l'espère), la préface montre une personne(joviale, souriante et à priori sans souffrance physique, ni psychique, mais ce n'est qu'une photographie).

     

    On peut aussi y lire que les punitions et sévices corporels se prodiguaient à outrance et que les attouchements sexuels passaient par la honte et l'humiliation?

     

    J'ai été un de ces pensionnaires pendant trois ans, effectivement si l'on peut admettre qu'ils existaient des punitions lors de la remise de notes et qu'elles étaient infligées bien souvent par le directeur, qu'il y ait eu des professeurs ou des surveillants, imbus de leurs prérogatives et qui appliquaient parfois la punition de la règle(sur les doigts où au dortoir sous les genoux, je suis d'accord.

     

    Ce type de comportement paraissait normal pour l'époque.

     

    Qu'il y ait eu des tentatives ou des actes délictueux de la part d'une ou deux personnes par des attouchements envers des enfants fragiles, sûrement, on ne peux l'exclure, la pédophilie existe depuis des millénaires.

     

    Que Benoit Candide, par la plume d'Alain Richier, tente de décrire une institution où il y régnait la terreur, les sévices corporels et sexuels, c'est jeter l'opprobre sur l'ensemble des gens qui travaillaient dans cet établissement.

     

    J'y ai connu des professeurs qui aimaient avec passion transmettre leur savoir, ils nous apprenaient la politesse et le respect, ils nous permettaient d'acquérir un savoir, une instruction, des bases pour nos vies d'adultes.

     

    Aujourd'hui, des gamins & gamines(12 à 16 ans), se suicident ou se défenestre par manque de culture et d'instruction, une grande partie des actes délictueux envers les enfants arrivent pour 80à 90%, dans le cercle familial et par des proches.

     

    Je ne pense pas que le fait d'acheter ce roman, me permettra de me sentir plus riche, même si ce roman me parait vouloir passer pour une biographie!

     

    Bien amicalement, Camarade.

    Vive la réaction...

     

     

    Ma réponse

    Salut, il y avait de l 'abus, certains on subit plus ou moins ou ressenti plus ou moins les choses. Rien n'est vraiment tout blanc ou tout noire juste gris, gris claire ou gris foncé. Tout cela est juste le vécu. lorsque l'on interroge des témoins d' un accident il n' est pas rare que ceux ci se contredisent. Cdlt Ch. de Parscau

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  • Commentaires

    1
    Borelli
    Dimanche 28 Octobre 2012 à 13:30

    Salut camarade Christian, j'aime parfois alimenter ton merveilleux blog et permettre ainsi de lire de nouveaux articles accompagnés de dessins(qui me rappellent une époque). Je suis un peu triste qu'il y ait aussi peu de réaction & commentaire(y aurait-il une loi du silence concernant le ressenti, les abus et sévices d'écrits par Benoit Candide???).


    Je ne suis pas atteint de cécité ni par une surdité bilatérale(quoi que parfois??), je ne cautionne ni n'absoud, il y a eu du personnel qui a été sanctionné pour des agissements délictueux.Comme tu le précises de façon judicieuse et de bon aloi: rien n'est vraiment tt blanc ou tt noir avec des nuances de gris. Concernant les témoins d'accidents: effectivement c'est souvent l'affecte qui guide les déclarations(correspond à tout état affectif, pénible ou agréable, vague ou qualifié, qu'il se présente sous la forme d'une décharge massive ou d'un état général.L'affect désigne donc un ensemble de mécanismes psychocologiques qui influencent le comportement). Cdlt R.Borelli

    2
    Borelli
    Dimanche 28 Octobre 2012 à 13:49

    Je rectifie, ami Christian, je n'ai aucunement acheté ce livre. Mes propos concernaient ton article sur: Le nouveau Richier est arrivé et son ouvrage censé nous apporter la lumière sur un système éducatif prodigué dans l'après guerre.


    Tu nous présentais cette parution comme un "nouveau Beaujolais", quelque chose qui allait nous apporter richesse & savoir. Il nous dévoilait les: punitions, sévices, attouchements, et en titre accrocheur:" le pensionnat de toutes les turpitudes".


    J'espère ne pas avoir loupé le futur Goncourt 2013, pour ce qui est du beaujolais, je préfère rester au Bordeaux(c'est plus enivrant)

    3
    DB
    Jeudi 6 Décembre 2012 à 20:06
    C’est un mauvais roman de Modiano de revoir ces visages, ces photos, ces noms dont certains sonnent en effet comme connus à mes oreilles. Je vis loin de ces souvenirs enfouis, de ce Keller surveillant général et sa petite boutique ouverte à 16h et où on pouvait acheter des roudoudous et autres friandises...les douches le jeudi soir. Bref rien de superbe, pourtant c’était les années 60, mais je n’ai rien senti de ces années, un cloître, une pension, un lieu fermé....depuis je voyage, je supporte aucun mur! Ciao à vous tous et mort aux Pronost, Bouteilly et Muraille l’infâme des cagoules avec son éternel béret vissé sur sa tête, toute cette bande d’anciens collabos, tout ça puait Maréchal nous voilà! D’un château l’autre, d’un pensionna l’autre...
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    4
    Pour75
    Jeudi 30 Juillet 2020 à 16:20

    Bon, ben moi j'ai acheté le roman, j'étais curieux d'avoir le ressenti détaillé d'un autre pensionnaire... M'étais-je fait des fantasmes ?. Contrairement à Borelli, je n'ai aucune mansuétude pour ces salauds qui s'en prenaient à des enfants de moins de 16 ans sous prétexte qu'avant 68 c'était encore plus ou moins toléré et, surtout, que c'était bien protégé par des hauts-murs. Personnellement, je n'ai pas subi d’attouchements (bien que j'ai bien senti pour moi parfois un intérêt particulier et inhabituel...) mais en revanche, les baffes assourdissantes de Bouteilly, les coups de règle monstrueux des profs, de Keller (qui voulait tous nous mettre contre un mur et tatatatatatata) les claques des pions qui nous appelaient en douce dans leur chambre une fois tout le monde endormi, les heures dans le froid en rang par deux en hiver (en ce temps-là, c'étaient de vrais hivers à - 17°), tout ça, personnellement j'en ai un souvenir bien précis, bien cuisant et bien rancunier. Voilà, c'est dit. Mais, Borelli, libre à toi de pardonner et je t'envie, et ne te juge pas.

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